Le didjeridoo est l’un des plus anciens instruments de musique de l’Humanité, en effet les premiers didjeridoo dateraient de 20000 à 50000 ans. Il nous a été transmis par les Aborigènes d’Australie du Nord ( Arnhem Land ).

Il existe plusieurs légendes aborigènes, en fonction des tribus, dans lesquelles le didjeridoo joue un rôle important, mais la plus connue est « la résurrection des sœurs Wawilak » ( cf. annexe 1 ).

Le mot « didjeridoo » est d’origine anglaise, il existe 40 noms différents, là encore en fonction des tribus, dont le plus répandu est « Yidaki ».

Le didjeridoo est constitué d’un tube de bois creux, creusé par les termites, traditionnellement fabriqué à partir d’une branche d’eucalyptus ( existe aussi en bambou ou en teck ) et d’une embouchure formée par de la cire d’abeille.

La technique pour en jouer consiste à mettre la colonne d’air en vibration en soufflant tout en vibrer les lèvres. Pour le souffle, on pratique la technique de la respiration circulaire ( à l’aide des joues et du diaphragme ). Le joueur provoque un bourdon rythmé et peut pousser des cris imitant différents animaux ( dingo, kangourou, kokaboora…).

Jouer du didjeridoo produit plusieurs effets positifs sur la santé: la respiration et l’activité pulmonaire accroissent l’apport d’oxygène au corps et peuvent aider à dégager les cavités nasales ( conseiller pour les asthmatiques ), de plus l’utilisation active du diaphragme aide à tonifier la musculature du ventre. Les vibrations produites ont un effet apaisant et relaxant pour le corps.

Chez les Aborigènes, le didjeridoo est utilisé pour accompagner des chants et des danses au cours des cérémonies rituelles appelées « Corroborees ». Ces cérémonies marquent la transmission de la culture Aborigène par les Anciens aux plus jeunes, car cette culture est une culture orale faite d’histoires du « Dreamtime » ( la religion des Aborigènes ), de chants, de danses dont seulement une toute petite partie est connue des Occidentaux.

La culture Aborigène est très complexe, elle est essentiellement tournée vers le « Dreamtime » qui relit le monde humain, la Nature et le monde sacré.

La peinture est la facette la plus connue de l’art Aborigène, elle a une notion esthétique.

Les Occidentaux utilisent le didjeridoo pour ses bienfaits thérapeutiques, en tant que porte-parole des Aborigènes ou simplement pour le plaisir de jouer.